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Malgré une appellation souvent magique, la chirurgie esthétique ou chirurgie réparatrice comporte de nombreux risques. Plusieurs critères doivent être pris en considération par le chirurgien esthétique avant toute opération. Ces facteurs de risques doivent faire l’objet d’une mise au point détaillée avec les futurs patients lors des premiers contacts afin de les prévenir des risques éventuels. Dans certains cabinets de chirurgie esthétique sérieux en France, ces risques potentiels sont inscrits noir sur blanc sur un contrat avant d’envisager toute chirurgie réparatrice. La chirurgie réparatrice peut être pratiquée pour réparer un défaut physique qui ne s’est pas résorbée à la croissance et qui entraine des problèmes relationnels. La chirurgie esthétique est davantage liée à des complexes physiques comme des kilos en trop, un nez désavantageux, entre autres

 

Les risques provoqués par des malaises postopératoires et les cicatrices

 

Selon l’individu, son âge et certaines prédispositions héréditaires, l’intensité et la durée des malaises sont diverses et souvent inattendues. Une zone opérée est majoritairement douloureuse et enflée. Une opération peut entraîner de l’inconfort, des ecchymoses, un épanchement lymphatique sous forme de cumul de liquide sous la plaie, des points de suture rompus qu’il faut refaire, une modification de la sensibilité à travers des engourdissements, des parcelles de peau insensibles, entre autres.

 

Quand aux cicatrices, ils diffèrent d’un patient à un autre. Certains opérés réagissent bien et cicatrisent en peu de temps, tandis que d’autres vont subir une cicatrice hypertrophique liée à l’épaississement de la soudure du tissu de la peau. Parfois, les cicatrices peuvent persister durant plusieurs années, voire devenir définitives et indélébiles. Une cicatrice importante peut durer entre 6 mois et 3 ans. Une infection sur la cicatrice peut également enlaidir son aspect. 20% des cicatrices postopératoires font l’objet d’une retouche indispensable.

 

Les risques infectieux et les risques inhérents au tabagisme

 

Les risques infectieux sont dus à une attaque microbienne durant l’opération ou dans les moments qui suivent ladite chirurgie esthétique. L’infection se manifeste souvent par l’apparition d’une rougeur, une douleur anormale ou une fièvre. Même si le patient est opéré sous antibiotiques, le risque zéro n’existe pas. Les maladies nausocomiales contractés en milieu hospitalier sont fréquentes. Le risque infectieux apparait majoritairement lors des implants qui peuvent provoquer des abcès, issus d’une infection bactérienne de la peau et des graisses. Le tabagisme influence négativement les complications postopératoires. Le tabagisme peut engendrer des dommages sur la peau de type nécrose, des difficultés cardiovasculaires ou respiratoires, des complications liées à la cicatrisation ou à la consolidation des os.

 

Les risques hémorragiques et les dommages provoqués par les implants

 

L’hémorragie découle d’une rupture du vaisseau sanguin et de la diffusion du sang. Une hémorragie est une affection grave, souvent difficile à maîtriser. L’hémorragie peut être provoquée par différents facteurs comme une circulation sanguine déficiente comme les varices, des antécédents de caillot. De plus, une opération chirurgicale peut entraîner des possibilités de thrombose et d’embolie. Pour minimiser les risques, il faut éviter la prise d’aspirine, d’anticoagulants. De plus, les patients de plus de 40 ans, et les individus obèses doivent faire l’objet d’une surveillance particulière, ainsi que les femmes sous traitement hormonale à base d’oestrogènes.

 

Au niveau des implants, les risques ne sont pas innocents. Comme tout corps étranger, les prothèses mammaires, les implants multiples, les fils employés, les substances injectées peuvent créer des inconvénients notoires comme l’infection, l’allergie, l’induration, la résorption, la rupture, le déplacement, entre autres.

 

Les risques dus à l’anesthésie

 

Ces risques incluent aussi bien l’anesthésie générale, locale et locorégionale. Pour l’anesthésie générale, les complications fréquentes concernent les nausées, les maux de gorge du fait de l’incubation, la faiblesse, une vision floue, des maux de tête, des démangeaisons, des ecchymoses, des problèmes de concentration. Les complications rares ont trait à l’infection pulmonaire ou urinaire, à des blessures à la bouche, à une insuffisance respiratoire. Les complications très rares intègrent la lésion aux yeux, la paralysie ou l’engourdissement d’un membre du corps, l’accident dû à un équipement défaillant, voire le décès.

 

L’anesthésie locorégionale concerne uniquement une partie du corps. Les complications habituelles sont relatives aux maux de tête, à la douleur à l’endroit de l’injection, des difficultés de la concentration, des démangeaisons. Quand aux complications rares de l’anesthésie locorégionale, ils incluent une baisse transitoire de l’audition ou de la vision, des convulsions, un arrêt cardiaque, une paralysie permanente, voire une perte de sensation.

 

Quand à l’anesthésie locale, les complications sont attachées aux pâleurs, aux sueurs et à une sensation de faiblesse ou syncope. On peut aussi rencontrer une allergie à un médicament, des arythmies cardiaques, des convulsions, une insuffisance cardiorespiratoire voire le coma.

 

Une chirurgie esthétique n’est pas dénuée de risques. Il faut bien peser le pour et le contre avant de se lancer dans cette aventure médicale. L’idéal est de rester en France malgré un coût plus onéreux. Les risques sont multipliés par cinq dans un pays étranger.

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